L’authentification présente dès les premiers pas du CRA-W
Dès la création de ce qui fut le noyau du futur CRA-W, les recherches du premier directeur, Arthur Petermann se concentraient sur de l’authentification. En ce dernier quart du XIXème siècle, les préoccupations en cette matière se focalisaient notamment sur les falsifications qui s’opéraient dans les engrais par exemple par l’ajout de sable. Le microscope était alors un outil d’analyse efficace pour déceler ce type de fraude.
Des méthodes analytiques pour lutter contre les fraudes et les crises sanitaires
Au fil des années, les méthodes d’investigations se sont ensuite élargies à la chimie analytique mais aussi à la biologie moléculaire.
Ainsi en 1967, le CRA-W a organisé un colloque scientifique dédié à la détection des falsifications de la matière grasse butyrique et cela impliquait les techniques chimiques de pointe de l’époque, qu’était la chromatographie en phase gazeuse.
Plus récemment en 2013, une méthode PCR développée au CRA-W au sein de l’EURL-AP, initialement pour authentifier les protéines animales transformées, a aussi contribué au suivi de la crise des lasagnes préparées à la viande cheval.
Dans ce même cadre analytique au service des agriculteurs et des citoyens, le CRA-W s’attèle à déceler des fraudes dans les matières actives de produits de protection des plantes et autres pesticides. Pour ce faire, les chercheurs du CRA-W ont recours à la spectrométrie de masse tandis que les possibilités de transposition à la spectrométrie infrarouge pour accélérer le processus de détection sont en cours d’investigation en cette 150ième année d’existence du CRA-W.