Contexte
Les raisons de développer les applications non alimentaires de la biomasse en Région wallonne concernent à la fois les secteurs agricole, énergétique et environnemental. Ces applications permettent de proposer aux agriculteurs de diversifier leurs activités. D’un autre côté, le développement des sources d’énergie renouvelables en agriculture permet de diminuer la dépendance énergétique de la Wallonie par rapport aux pays étrangers. Enfin, l’impact sur l’environnement n’est pas à négliger, que ce soit d’un point de vue paysager ou en termes d’émissions de gaz à effet de serre.Objectifs
Le programme FARR-Wal vise essentiellement a atteindre les objectifs suivants :- augmenter et diversifier l’activité des agriculteurs wallons par la valorisation de la biomasse et le développement des cultures à usages non alimentaires ;
- augmenter le produit régional brut wallon par le développement d’activités économiques en matière de transformation, de distribution et d’utilisation non alimentaire des produits agricoles de la biomasse ;
- renforcer durablement le tissu socio-économique en milieu rural par la mise en place d’activités locales de transformation et d’utilisation de la biomasse.
Description des tâches
Le programme est divisé en 5 tâches :Tâche 1 - Veille technologique active
FARR-Wal assure une veille technologique permanente et active des différentes applications non alimentaires (énergétiques et industrielles) de la biomasse. Cela se traduit par la collecte d’informations, la participation aux projets et réseaux européens et au traitement de l’information.
Tâche 2 - Sensibilisation
FARR-Wal, grâce aux compétences de la Cellule Communication de l’équipe, assure la sensibilisation et la diffusion d’informations concernant les enjeux de l’utilisation de ressources renouvelables auprès des industriels, des consommateurs et des décideurs. Pour ce faire, un plan de communication est établi. La sensibilisation passe également par l’animation de groupes de travail, la participation à des événements et l’organisation de manifestations.
Tâche 3 - Coordination et représentation des filières
Selon les thèmes prioritaires définis par le comité de suivi, FARR-Wal vient en appui à la mise en place ou au fonctionnement de filières. Cette coordination entre les acteurs d’une filière permet la mise en commun des compétences sur toute une filière, une meilleure sensibilisation et une meilleure prise en compte des intérêts de chaque maillon des filières. Elle débouche sur une série d’actions définies au cas par cas en fonction des attentes des membres de la filière : prise de position commune de la filière, campagne publicitaire pour une filière, …
Tâche 4 - Initiation et suivi d’actions de démonstration
Au sein des différentes filières préalablement identifiées, FARR-Wal initie, guide et accompagne les démarches techniques, économiques et administratives liées à la mise en œuvre d’actions de démonstration.
Tâche 5 - Gestion
Le programme FARR-Wal est autonome au niveau de sa gestion administrative et financière, en collaboration avec les opérateurs du projet. Le programme est structuré en 3 « cellules » : la cellule « biomasse-énergie », la cellule « matière premières renouvelables » et la cellule « secrétariat et communication ». Un comité de coordination et pilotage interne permet l’organisation du travail et la prise de décisions concertée.
Un Plan d’action pour le Développement des Filières Agriculture et Ressources Renouvelables en Wallonie a été rédigé. Ce programme peut être adapté en fonction, par exemple, des nécessités de l’actualité.
Résultats attendus
Les résultats attendus peuvent se résumer de la manière suivante : mise en place d’un centre de documentation organisé et largement alimenté en informations, rédaction de rapports ou de dossiers thématiques, mise en place et gestion d’un site internet (www.valbiom.be), organisation de plusieurs événements, meilleure connaissance des utilisations non alimentaires de la biomasse auprès du public, mise en place de filières.Contribution
NéantPartenaires
Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux – Unité de chimie biologique industrielle. Université Catholique de Louvain – Laboratoire d’Ecologie des Grandes Cultures.Financement
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