La bactérie pathogène des plantes Pseudomonas syringae comprend plus de 50 sous-groupes, appelés pathovars, qui attaquent assez spécifiquement des espèces végétales très variées, comme des arbres fruitiers (poirier, cerisier, pommier…), des arbres ornementaux (marronnier), des grandes cultures et des cultures maraichères.
Le laboratoire de bactériologie du CRA-W s’est spécialisé dans l’étude de métabolites produits par P. syringae qui confèrent des avantages adaptatifs dans l’environnement ou lors de la phase virulente sur la plante. Des tests d’identification basés sur des sidérophores chélateurs du Fer et des toxines ont été développés. Ils permettent soit d’identifier l’espèce, soit certains pathovars. Ces techniques issues de la thèse de Alain Bultreys (2001) et de travaux ultérieurs liés sont toujours utilisées régulièrement de par le monde.
Le test HPLC relaté dans la presse a été développé au CRA-W. Il a confirmé chez plus de 500 souches de P. syringae la constance de la pyoverdine produite, différente de celles beaucoup plus variables trouvées chez les autres espèces de Pseudomonas fluorescents. Cette découverte permet d’identifier la présence de Pseudomonas syringae dans un échantillon.
Le laboratoire continue de développer des techniques d’identification et de caractérisation des bactéries pathogènes des plantes par des analyses génétiques et plus récemment protéiques, via la spectrométrie de masse MALDI-TOF.
Retour dans la presse
Août 2021 - Techno-Science.net