Ce que nous savons sur Bassia scoparia :
Sur base d’une analyse de l’ADN des graines effectuée au CRA-W, tout semble indiquer que le matériel végétal de reproduction qui avait été envoyé sans la moindre demande, provient de Bassia scoparia.
L’identification a été rendue possible grâce à des marqueurs moléculaires qui ont été développés au CRA-W.
Bassia scoparia est une chenopodiacée (elle devient une amaranthacée dans la classification phylogénétique) qui répond à plusieurs noms vernaculaires tels cyprès d’été, ansérine à balais, bassia ou bassie à balais, kochia ou kochie à balais. Il s’agit d’une plante toxique lorsqu’elle est consommée en trop grande quantité par les animaux.
Dans sa zone d'origine, il ne semble pas y avoir de maladies de quarantaine associées à cette plante assez résistante aux maladies.
Des agents pathogènes viraux, bactériens et fongiques peuvent néanmoins y être associés. Une étude des populations bactériennes et fongiques décelables sur les graines transmises est envisageable avec les techniques développées par le CRA-W.
Bien que ne figurant pas dans la dernière liste révisée (règlement européen 2019/1262) des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l'Union, Bassia scoparia est reprise, en Suisse, dans la « Watch list » des néophytes envahissantes à suivre.