Le projet, en partenariat avec la FIWAP, visait, dans une première phase, à étudier les leviers et techniques existants pour la réduction des intrants, puis à les combiner afin d'atteindre une réduction effective pouvant aller jusqu'à 75 % en culture de pomme de terre.
Le projet a démontré que, dans des conditions de réduction d’intrants intermédiaires, il est techniquement possible de produire des pommes de terre à grande échelle tout en restant économiquement viable. De plus, les analyses du cycle de vie confirment un impact environnemental positif. La réduction des intrants obtenue dans cet itinéraire intermédiaire est la suivante : 13 % pour les traitements fongiques, 74 % pour les herbicides, 30 % pour la fertilisation azotée, et une réduction totale de 100 % pour le défanage ainsi que l'utilisation d'insecticides contre les doryphores.
En revanche, bien qu'une réduction extrême des intrants soit plus avantageuse d'un point de vue environnemental et techniquement réalisable, elle n'est pas actuellement économiquement viable.
En perspectives, il est impératif de continuer à optimiser ces itinéraires afin d'équilibrer les objectifs environnementaux avec la viabilité économique. Des recherches supplémentaires pourraient se concentrer sur l'intégration de technologies innovantes, telles que des outils de désherbage plus efficaces ou des solutions de fertilisation de précision, ainsi que l’adoption de pratiques agroécologiques performantes qui pourraient contribuer à compenser la baisse de rendement observée.
Financement : Plan de Relance de la Wallonie (PRW)